S'il y a des mots pour décrire mon ressentis devant ce film alors il se camouflent, sont vêtus du smoking, de cet assemblage costard cravate, très nif et dont il paraitrait au premier regard insoluble de déchiffrer ce qu'il y aurait de si parfait là, à les observer simplement. C'est si... carrer, si propre, maitrisé, suspendu aux bout des lèvres des personnages l'histoire se raconte dans un rythme de croisière absolument délectable, on se sens gâter par la musique et pris très au sérieux par la photographie du film : tout est a garder. C'est un film qui n'appel qu'à être vu, où on ne saurait chercher le détail qui fait tiquer, qui nous ferrait croire que finalement il y a mieux ailleurs... Non, car tout est là, tu ouvres tes yeux et tu les gardes grands ouverts déshabillant du regard ces acteurs confiants, totalement dans la peau de leur personnage, donnant une de ces chair de poule incroyable lorsqu'on se rend compte que ce n'est plus le réalisateur qui dirige mais eux qui tiennent / contrôle la caméra... tu t'assoies et tu la fermes, tu écoute, parce que d'abord impressionné mais finissant complètement subjugué par ce qu'ils montrent, par ce qu'il se passe à l'écran. Merde, je reverrais ce film sans hésiter ! Il t'habite, il erre dans tes pensée une fois terminé mais t'as laissé comme isolé dans un couloir où il ne resterait plus que son spectre... il y a cette porte au bout qui contient une petite vitre carrer où la lumière du jour du monde extérieur perce, tu peux très bien t'y diriger, autrement dit sortir de la salle et aller voir ce qu'il se passe à coter, passer à un autre film, mais ce film n'a pas encore décidé de te laisser, te laissant dans une ambiance absorbée. Hanté je n'irais pas jusqu'à cet adjectif, mais il loge dans tes pensées, m'immisce comme si tu venais de vivre une histoire insensé, t'interrogant in fine sur la façon que tu peux avoir de te retrouver... le monde extérieur n'a pas bougé, il est toujours derrière cette porte à la petite vitre carrée, mais une partie de toi tu le sais, tu le sens restera là, figé devant cet écran comme un condamné à perpétuité par la vie.