Lors d’un voyage en mer Égée, Maria, qui vit recluse, se retrouve comme fascinée par la morbidité et la religiosité des habitants d'une île des Cyclades.
Marian Dora (Cannibal - 2006) réalise ici un film certes morbide mais étonnamment teinté de romantisme… D’une durée d’à peine 1h15, The Yearning of Maria D. (2018) ressemble davantage à une branlette intellectuelle qu’autre chose. Le début du film est entaché par des rajouts pseudo "35mm", ajoutez à cela, une absence totale de dialogue pendant les 20 premières minutes du film (déjà qu’on se faisait chier, si en plus on doit le supporter sans le moindre dialogue, on a largement de quoi s’endormir).
On finit rapidement par comprendre qu’il manque une case à Maria, cette dernière commence à s’amouracher d’un macchabée, se masturbe sur des photos de cadavres momifiés, mais ça, c’était juste un amuse-bouche, car Maria ne recule devant rien en allant jusqu’à glorifier un crâne et pour une raison qui nous échappe totalement (et la salle toute entière, vu les éclats de rires dans l’assistance),
Maria se met à péter sur le crâne (gros plan sur son anus), lui pisser dessus, ainsi qu’à lui chier dessus
(est-ce une façon à elle de lui déclarer sa flamme ?). Mais nous n’étions pas au bout de nos surprises, lorsqu’on l’a vu
se masturber avec un fémur et s’insérer un os de phalange dans le vagin…
Vous l’aurez compris, The Yearning of Maria D. (2018) est une histoire d’amour complètement WTF, oscillant entre l'horreur, le romantisme, la scatophilie et l’urophilie… A noter enfin qu'il s'agit d'un diptyque puisqu'un second film complémentaire a vu le jour dans la foulée (tourné quasi en même-temps), il s’agit de Blight Of Humanity (2018).
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