Bien le bonjour à vous, visiteurs réguliers ou épisodiques de L'Etrange Librarium. Je m'en viens vers vous en ce jour avec un billet qu'il m'aura fallu travailler ardemment avant d'être en mesure de vous le livrer. Relecture du film, visionnages intégraux successifs, découpage scène par scène, recherches sur un auteur qui jusqu'alors m'était totalement inconnu, et je vous épargne volontiers la quête qui se fit mienne de mettre la main sur ses précédents courts et longs métrages. Car on ne le répète que trop peu : on ne saurait mieux apprécier une œuvre cinématographique qu'au sein de la filmographie de son réalisateur. Et c'est bel et bien le cas pour les travaux de Joachim Trier, car avec une poignée seulement de films à son actif, il demeure loin de ces tristes Yes-men au bagage chaotique et incohérent. Joachim Trier, c'est cette patte typique des pays scandinaves, qui se distingue des productions européennes et américaines par une lecture plus lente et un découpage bien moins brusque, ce à l'écrit comme à l'écran, d'ailleurs. Et de là découle toute la difficulté dans l'analyse, le traitement et la critique d'une œuvre de ce genre.
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