Que Sera, Sera,
Ce qui sera, sera.
Ce n'est pas à nous de voir l'avenir.
Que Sera, Sera,
Ce qui sera, sera.
Il y a des jours comme ça. Rien ne va. Tout ce que vous tentez se retourne contre vous. Plus vous vous débattez, plus vous vous enfoncez. Cet aspect inéluctable du destin peut paraitre terrifiant.
Les héros américains ont l'habitude de ces situations ou tout est contre eux, le FBI, la mafia, la CIA et Dieu...mais ils ne renoncent jamais. Ils sont opiniâtres, ils se battent jusqu'au bout, cassent la gueule à tout le monde et...gagnent à la fin. Ils sont forts.
Thelma et Louise sont toute différentes. Elles sont humaines (mais si, elles sont américaines quand même), fragiles et fortes à la fois. Nous les comprenons. Elles provoquent notre empathie. Ces anti héroïnes rappellent les perdants magnifiques, chers à Clint Eastwood.
Thelma (Geena Davis) et Louise (Susan Sarandon), deux jeunes femmes mal dans leur vie, cherchent à s'émanciper, mais se trouvent emportées par les aléas de la vie. Malgré la compréhension du flic (Harvey Keitel) et l'aide du mari de Louise (Michael Madsen), elles se heurtent au conformisme, à la société et au destin. Elles perdent le contrôle de leur destinée. Conscientes qu'elles ne peuvent échapper, que tout cela ne peut que mal finir, elles choisissent sur fond de road movie de profiter de l'instant (carpe diem) et vogue la galère (en français, inch Allah).
A signaler, plusieurs grands acteurs en devenir.
https://youtu.be/xZbKHDPPrrc