La Galice jusqu'à l'hallali
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Ancienne rock star, Lupe est devenue agoraphobe depuis la mort de son frère et n'est qu'une ombre auprès de son fils et de sa mère. Le premier film de Beatriz Sanchis évoque le deuil mais aussi d'autres sujets difficiles, comme l'inceste, avec une grande douceur. La bonne idée est de déplacer le curseur vers l'adolescent et non sa mère, au comportement erratique. Ce qui n'empêche pas d'apprécier la superbe performance,, comme d'habitude pourrait-on dire d'Elena Anaya (quelque chose de Binoche en elle ?). Malgré ses qualités, le film souffre d'un script inabouti notamment dans sa veine fantastique, avec l'apparition récurrente du défunt. Beatriz Sanchis est une réalisatrice et une scénariste à suivre car elle ne peut que s'améliorer.
Créée
le 28 mai 2018
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