La Galice jusqu'à l'hallali
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Aktam Arym Kubat est sans nul doute le cinéaste kirghize de référence (Le fils adoptif, Le voleur de lumière, Centaure, ...). Dans Esimde (That's all i remember, pour son titre international), un homme revient dans son village natal, après 23 ans passés en Russie. C'est son fils qui ramène ce père amnésique (joué par le réalisateur lui-même), qui ne prononce pas un mot et qui semble ne reconnaître personne. Voici pour l'argument de départ et il ne va guère s'étoffer pendant 105 minutes où l'on n'apprendra rien de plus sur le passé du personnage principal et à peine davantage sur son épouse, laquelle s'est remariée entre temps, le croyant mort. Plusieurs scènes nous montrent un chef mafieux imposant sa loi et d'autres les prêches d'un imam. Comme le tout est distillé de manière assez monocorde, il est assez difficile de savoir ce que Aktam Arym Kubat veut dire, à part le fait que son pays a bien changé depuis deux décennies. Ce qui manque le plus au film, par rapport à un Adilkhan Yerzhanov, par exemple, pour rester en Asie centrale, c'est le sens de l'absurde et l'humour ou toute autre tonalité susceptible de nous sensibiliser un tant soit peu aux images qui se succèdent sans qu'elles parviennent à imprimer la rétine.
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Créée
le 1 oct. 2023
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