Un film du Tonnerre ?
Kenneth Brannagh réalise THOR et amène un côté épique au MCU dès les premières minutes. S’appuyant sur une ouverture digne de SUPERMAN ou l’on découvre la grandiose cité d’Asgaard, le fameux Dieu Nordique fait son entrée en grandes pompes afin de faire mieux ressortir la sobriété du parcours initiatique qu’il va vivre par la suite...
La Musique, au top, de Patrick Doyle permet au héros Marvel d’avoir un véritable thème, au contraire d’IRON MAN et HULK.
La début du film, très rythmé, permet de poser un univers cosmique avec des personnages haut en couleur. THOR est fort et il le montre ! Il va alors perdre tout ce qu’il fait de lui un Dieu en étant exilé sur Terre sans son marteau mais...
...La partie sur Terre se disperse trop et empêche notre héros de se poser les bonnes questions. La temporalité du récit n’aidant pas (moins de 48heures), on peine à croire à son évolution. Son charisme naturel est là mais il ne prend pas le temps de s’appuyer sur les autres personnages, sympathiques certes, mais servant surtout de faire-valoir. En résulte des gags dont le seul ressort comique est le décalage entre les personnages de ces différents mondes.
Un sentiment de frustration bien palpable car de par son postulat de départ et son prologue, le film nous promettait quelque chose de beaucoup plus jouissif... On pourrait croire à un film de commande tant les scènes sont expédier. A croire que le réalisateur qui maîtrise à merveille les dilemmes familiaux et drame shakespeariens se retrouvent incapables de gérer un gros budget sur la longueur. Tom Hiddleston en LOKI, bien mis en avant par le studio, est brillant et espiègle comme il faut. Mais ce film ne serait-il pas qu’un passage obligé avant d’inclure les personnages dans un autre gros mastodonte du studio ?