Si Tigerland constitue une des réussites de Schumacher, il sera un bide total au box office. Dommage au vu des qualités de la chose !
En 1971, en pleine guerre du Vietnam, et alors que la population n’en peut plus de ce conflit, Des soldats s’entrainent en Louisiane, à Tigerland. Chacun a ses idées jusqu’à l’arrivée de Bozz, qui va changer leur point de vue…
Porté par un excellent Colin Farell, Tigerland est un film de Guerre qui va réellement s’intéresser à ses personnages. Plus qu’à la guerre dont il parle, quir estera en fond, pour expliquer la position de ses protagonistes. Ainsi, c’est l’attitude de Bozz, son refus de se soumettre aux humiliations de l’entrainement guerrier, et surtout à son obligation d’être ici, qui vont réussir à transformer ce qui pu être un film banal du genre en vraie petite surprises, encore aujourd’hui encore. Mais c’est aussi son esthétique qui le place à part.
Parceque Schumacher a alor découvert le dogme95 et souhaite s’en rapprocher, avec son style documentaire, son grain trés présent, et ses régles de tournage particuliéres. S’il n’appliquera pas tout, le résultat s’en ressent pas mal tant on parait être au plus prés du réel. Le résultat est tout à fait convaincant et, tout en étant un des plus gos échec commercial du réalisateur, il s’agit ici d’une belle réussite de fond. On s’en contentera largement !