La Galice jusqu'à l'hallali
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Dans sa courte mais prolifique carrière (il est mort à 45 ans), Yûzô Kawashima n'a évidement pas tourné que des chefs d’œuvre. Ashita kuru hito est loin d'en être un, avec ses lignes narratives parallèles, dont le lien, tiré par les cheveux (blancs), est un sexagénaire, père mais aussi protecteur d'une jeune femme, qui figurent parmi les personnages principaux du film. Un autre, tout à fait dispensable, est un jeune hurluberlu, universitaire dont la seule passion est l'étude du chabot, poisson arctique. Le film déroule une palette sentimentale, certes élégante de par sa forme, mais sans intérêt majeur. Douglas Sirk aurait peut-être fait du sujet, tiré d'un roman de Yasushi Inoué, un récit flamboyant mais ici, Kawashima semble quelque peu s'ennuyer à entrelacer ses différents fils.
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Créée
le 12 mai 2023
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