Women in love
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Techniquement c'est une vraie prouesse, et pas un geste gratuit. Le procédé (4 écrans simultanés en plan-séquence) prend souvent sens, notamment à plusieurs moments-clés pendant lesquels 2, 3 voire les 4 cadres se calent sur une même tonalité émotionnelle, ce qui est particulièrement fort !
Le scénario n'atteint pas des sommets, c'est le risque de l'improvisation. Il dézingue (très) gentiment le business hollywoodien, avec ce qu'il faut de cynisme, mais tombe facilement dans la caricature. L'histoire pâtit un petit peu du procédé car l'attention se disperse, ou le mixage sonore nous aiguille vers un coin de l'écran bien particulier. Ainsi, même si Mike Figgis nous donne le temps de nous adapter à suivre quatre histoires en même temps, il faut avouer qu'on finit souvent par ne se concentrer que sur une seule image.
Ca reste une expérience passionnante à découvrir, à défaut d'être vraiment emballante.
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Créée
le 22 mai 2015
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