Le professeur Hopper a passé sa vie à la recherche de ses parents, mystérieusement disparus dans une zone désertique. Il retrouve finalement leur van, avant de disparaître à son tour. Inquiets de ne pas le revoir, ses étudiants remontent sa trace jusqu'à une mystérieuse grotte, où ils vont découvrir que le temps ne s'écoule pas à la même vitesse qu'à la surface...
J'adore les films mindfuck, et en ce sens, j'ai toujours eu une préférence pour le found footage et ses quelques perles- Chroniques de Tchernobyl (Bradley Parker, 2012), Grave Encounters (Vicious Brothers, 2011), qui même s'ils sont loin d'être des chefs-d'œuvre, étaient parvenus à me maintenir en haleine et à assumer jusqu'à leur climax. J'ai aussi une grande passion pour les films claustros, responsables de la plupart de mes traumatismes récents (Sanctum, je te hais). Autant dire qu'un mix des deux avait éveillé un soupçon d'intérêt chez moi.
Las, Time Trap a tout de la typique Série B Netflix- budget modeste, acteurs moyens, pitch excitant sur un post-it mais beaucoup moins sur la pellicule. Film de fin de catalogue, il massacre ses prémices: jeu peu crédible, casting peu convaincant, personnages agaçants et stéréotypés, score peu inspiré... décevant sur la forme, malgré quelques fulgurances (une scène à l'imagerie post-apo assez impressionnante), il l'est tout autant sur le fond: le scénario se perd à la moitié du film, et quitte le cadre excitant du mindfuck pour un délire SF des plus fades, jusqu'à une scène de fin qui amène à se questionner sur la sobriété du scénariste. Mention honorable tout de même à l'unique réel what-the-fuck du film:
un astronaute géant qui affronte des hommes préhistoriques près de la Fontaine de Jouvence
Spoiler obligatoire, vous ne me croiriez jamais.
Regarder Time Trap, c'est comme écouter un gars nous vendre une anecdote de fou, et découvrir qu'il est juste complètement con.