Un nanar ultime et inconnu, tourné en 92 alors qu'il semble provenir du début des années 80. La même année était réalisé Terminator 2 ce qui produit un drôle d'effet anachronique chez le spectateur. Timebomb offre de quoi rire quasiment à chaque plan, un peu comme dans la Cité de la Peur, mais avec un magnifique premier degré. Tout le début du film est assez incroyable, on ne sait pas ce qui est le plus drole, entre les détails absurdes un peu partout (le style vestimentaire de nos 2 héros, le jeu des acteurs, le brushing de Biehn, sa robe de chambre, sa sonnerie de réveil ... à l'infini) ou l'intrigue qui voit un horloger poursuivi par ce qui doit être les pires tueurs du monde se transformer en Jason Bourne du pauvre. S'en suit des séquences d'action où des figurants se font flinguer à tout va au milieu de fusillades aussi sanglantes que jouissives (l'une d'entre elle se situe justement dans un cinéma porno). Avec en prime une scène de cul où une Patsy Kensit est au bord de l'orgasme au bout de 2 minutes d'ébat. Un chef d'oeuvre.