Grand écart et paradoxes temporels.
Désormais star internationale, notre bon Jean-Claude bosse pour de gros studios comme Universal, fait passer clandestinement des metteurs en scène asiatiques (ça coûte moins cher et ça travaille jusqu'à pas d'heure sans se plaindre) et arbore fièrement une splendide coupe mulet au moment même où Mel Gibson a coupé la sienne.
A partir d'une idée pas plus conne qu'une autre, "Timecop" nous transporte (avec Jean-Claude) dans un monde où le voyage dans le temps est monnaie courante, où chacun va acheter sa baguette non plus chez le boulanger du coin mais chez Salvatore en 1912 et où, du coup, une brigade spéciale est chargée de réguler tout ça. C'est à dire d'envoyer Jean-Claude kicker le premier con qui chercherait à enfiler Salvatore ou à tricher à la bourse.
Le scénario, totalement con, a certes quelques bonnes idées mais n'exploite jamais comme il faut son idée de départ (ça coûterai trop cher et ça empêcherait Jean-Claude de savater comme il faut), se contentant de nous balancer une pseudo intrigue politique, du futurisme à quatre sous, des paradoxes temporels à la minute et des vilains pas beaux attifés comme des vilains pas beaux des 80's / 90's.
Histoire que le spectateur ne s'endorme pas devant un récit sans intérêt passé 1996, Jean-Claude fait super bien le grand écart (deux fois), se tape une Mia Sara dont je me demande ce qu'elle devenue, Peter Hyams torche l'ensemble avec une relative efficacité en se disant qu'il est loin le temps de "Outland" et les CGI semblent nous dire que non, ce n'était pas franchement une bonne idée de passer au tout numérique, vous auriez du le deviner, les mecs !