Un motard chevronné participant à une course de cross-country (mêlant autos/motos) en plein désert du Mexique se retrouve malgré-lui au beau milieu d’une faille temporelle qui l’envoie directement un siècle en arrière. Ce dernier retrouve en plein Far West et ne passe pas inaperçu au volant de son destrier mécanique.
Timerider, le cavalier du temps perdu (1982) est une Série B relativement flemmarde et n’ayant pas grand-chose à proposer en dehors de son postulat de départ. Notre héros se retrouve plongé dans le passé et doit tout mettre en œuvre pour revenir à son époque tout en faisant son possible pour rester en vie face à des cowboys qui ne voudront qu’une chose, lui faire la peau pour lui voler sa machine. Une intrigue qui tient sans l’ombre d’un doute sur un post-it et qui se retrouve étirée longuement, voir péniblement pendant 90min, pendant que Fred Ward fait mumuse et accumule les cabrioles au guidon de sa moto.
C’est linéairement plat, on regarde constamment sa montre attendant qu’une chose, que le film daigne enfin se terminer. Dans le même style, autant voir ou revoir Retour vers le futur 3 (1990) qui lui au moins, avait le mérite de raconter quelque chose et de ne pas brasser du vent.
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