Alexia danseuse sexy dans des rassemblements de tuning a des pulsions meurtrières et d'automutilation. Recherchée par la police pour ses crimes, elle se fait passer pour un jeune homme porté disparu depuis 10 ans.
La première demi-heure enchaîne les scènes de violence et de sexe. La demi-heure suivante met en scène des "retrouvailles" invraisemblables où la violence domine entre un père et son fils supposé. La troisième partie nous plonge dans des scènes toujours plus improbables les unes que les autres, toujours sur fond de musique pop ou de cathédrale. Tout sonne faux, entre outrances et invraisemblances. Le dessin des personnages est bâclé, plus que parcellaire. On ne saisit pas leur psychologie. Même l'excellent Vincent Lindon sonne faux dans son personnage de père, de pompier et d'homme vieillissant.
Si on se réjouit pour Julia Ducournau qu'elle ait reçu la Palme d'Or (Cannes 2021), on ne saisit pas bien la raison de cet honneur.