Critique N°20 :


Nous arrivons à l’œuvre de James Cameron, l’adaptation la plus connue sur le Titanic, une œuvre qui a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du cinéma et qui a eu ses fans et ses détracteurs.


Avant de donner mon ressenti personnel sur ce film, je souhaiterai commencer par les aspects négatifs, pour expliquer ses défauts et le problème de James Cameron.


Malgré son caractère, ce metteur-en-scène possède une humanité et il la présente avec ses personnages principaux comme Sarah Connor (Terminator), Ellen Ripley (Aliens), Lindsey Brigman (Abyss), Helen Elizabeth Tasker (True Lies) ou encore Max Guevara (Dark Angel).


Son humanité est l’un de ses gimmicks, le plus utilisé dans son cinéma, ce qui est un point fort pour attirer des spectateurs en salle, mais qui est aussi un point faible pour des personnes trop cultivés ou trop intelligentes.


Les détracteurs reprochent à James Cameron, de rendre les thématiques de ses films, simplistes, ridicules et même ennuyeuses.


Plus tu essaies de te montrer humain, plus tu deviens insignifiant et lassant.


Et avec l’arrivé d’ ‘’Avatar’’, sa politique sur le féminisme et l’écologie ne s’est pas amélioré, ce qui lui a énervé encore plus ses détracteurs.


Concernant ‘’Titanic’’, il n’a pas été l’exception à la règle et à ce jour, il reste l’œuvre, la plus humaine du réalisateur.


A l’époque de sa sortie en salle, je ne l’avais pas du tout apprécié, à cause de son histoire d’amour et que je n’étais pas très ouvert pour ce genre de cinéma (j’avais 9 ans).


Mais, avec le temps, j’ai appris à m’ouvrir et à me montrer moins exigeant au possible.

Pour un film de trois heures vingt, le premier point qu’on retient avant tout, ce sont les dialogues.


Des dialogues qui varient selon les 2 époques et les 2 classes sociales.


L’époque où le Titanic n’a pas encore coulé, possède les conversations les plus marquantes et les plus cultes, interprété par les comédiens de la première classe et la troisième classe, ainsi que l’équipage, la seconde classe a été mixée avec la troisième.


On y trouve des personnages historiques et des personnages fictifs.


Parmi les fictifs, je vais commencer avec le personnage de Leonardo DiCaprio, un voyageur américain de troisième classe, qui a visité une partie de l’Europe, qui possède un talent pour le dessin et qui arrive à s’intégrer avec les passagers.


C’est un jeune homme sympathique, courageux et assez malin, ce qui donne de l’attachement.

Concernant le personnage de Kate Winslet, elle est représentée dans un premier temps, comme une jeune femme riche, assez calme, qui ne montre pas ses problèmes à autrui et qui a une passion pour la peinture.


Mais, sa vie de princesse ne lui plait du tout et ça l’étouffe tellement, qu’elle a eu envie de sauter du bateau.


Heureusement, sa rencontre avec Jack va lui sauver la vie et sa relation va l’aider à évoluer, à s’amuser, à rire. En plus clair, elle revit.


Dans ce long-métrage, on a deux antagonistes qui vont tout faire pour briser la relation entre Jack et Rose.


Celui de Billy Zane, est un homme riche dont sa mentalité est prétentieuse et capricieuse pendant tout le long du film.


Un personnage que je n’arrive pas à apprécier globalement, à cause de cette mentalité et que l’acteur fait une performance discutable.


Je ne sais pas si c’est voulu par la volonté du réalisateur, mais quelquefois, l’acteur sous-joue et l’expression de son visage est monotone, ce qui donne un méchant assez plat.


En revanche, il y a l’autre antagonisme, interprété par David Warner qui est celui que j’ai beaucoup de sympathie.


L’acteur avait joué un gentil dans le long-métrage de William Hale et le revoir en méchant dans ce Titanic, apporte de l’intérêt.


C’est un valet et un garde du corps qu’on ne voit pas souvent, mais qu’il a un côté mystérieux et qui est prêt à tout pour conserver son travail.


Armé d’une arme à feu et avec un visage sans humanité, on pourrait penser que James Cameron fait référence à son ‘’Terminator’’, notamment la scène où le T-800 poursuit Kyle et Sarah dans la rue dont le film ‘’Titanic’’ reflète la scène où Spicer Lovejoy poursuit Jack et Rose dans les couloirs.


Et naturellement, il a droit à sa scène culte dont ses phrases montrent sa vraie nature:


Vous savez ? Je crois maintenant que ce paquebot peut couler. On m’a demandé de vous donner ce petit gage de notre reconnaissance. Avec les compliments de Monsieur Caledon Hockley.

Pour les autres personnages fictifs ou historiques, ils ont tous une personnalité, un charisme et des phrases assez marquantes, mais je n’en dirai pas davantage.


L’autre point qui saute aux yeux, c’est l’ensemble du traitement des décors, de la mise-en-scène et de la musique.


Le Titanic de James Cameron représente la grandeur, la puissance et la beauté majestueuse de la navigation.


Son départ montre l’importance de son utilité ; ses machines à vapeur qui font bouger les pistons pour tourner les hélices, sont filmés pour voir la force et la vitesse du navire ; réalisé avec un montage pour l’intérieur et l’extérieur ; et tout ça, mélangé avec la musique de James Horner qui créé ce voyage comme un rêve.


Un rêve qui va se transformer en cauchemar, aussi bien pour les passagers que pour les spectateurs.


James Cameron arrive à créer le bon timing du naufrage du Titanic, les scènes catastrophiques sont spectaculaires et les références des autres adaptations sont introduites comme il le faut.

Le petit reproche que je pourrais faire, c’est le traitement des classes sociales qui n’est pas assez poussez à mon goût, mais qui est pardonnable.


Et pour le troisième et dernier point, c’est la chanson de Céline Dion, ‘’My Heart Will Go On’’ qui apporte une force émotionnelle au long-métrage, mais aussi sur l’histoire d’amour de Jack et de Rose.


Une chanson à la fois belle et triste qui colle bien sur la vision du réalisateur et indispensable pour cette adaptation.


Pour finir, j’aurais pu développer davantage cette critique, tellement il y a des choses à dire sur ce film, mais j’ai préféré en venir aux points importants pour montrer les qualités et surtout la valeur de ce long-métrage, qui est pour moi, la meilleure adaptation de ce bateau légendaire.

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le 6 sept. 2024

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