Il s'agit sans doute du premier film américain tourné au Japon après la seconde guerre mondiale. Une production indépendante d'Humphrey Bogart pour Columbia. Un film que le spécialiste François Guérif rapproche à juste titre de "Casablanca". Mais ce "Tokyo Joe" reste bien mineur par comparaison à ce classique. Joe Barrett retourne à Tokyo après la guerre retrouvant l'établissement qu'il dirigeait naguère. Il retrouve aussi la femme qu'il aimait et croyait morte. Entre film noir, film de guerre et histoire d'amour, un film assez bavard au rythme faible. Il n'y a pas de véritable tension et on s'ennuit quelque peu. Malgré des transparences maladroites, il y a un côté documentaire, un peu exotique, qui apporte une coloration sympathique.