Tokyo Park
6.2
Tokyo Park

Film de Shinji Aoyama (2011)

Ah la douceur de vivre, ah la solitude de nos sociétés où vivre à deux, parait-il c'est mieux.
Ah le deuil, ah l'amour et l'amitié.


En sortant de là, heureux, le sourire aux lèvres en agréable compagnie, ça clos une semaine de belle manière. Demain, la douleur de l'inventaire nous blessera, et alors, il faudra, au plus tôt, retourner s'enfermer dans une salle obscure afin de s'évader.
De s'extirper de notre carcan quotidien qui pèse.


Ce poids le ressent-on peser sur Koji?
Candide, troublé par toutes ses femmes qui l'entourent, qu'il affectionne à divers degrés et qui ont pour lui beaucoup de tendresse, mais pas que.


De l'ambiguité ça et là, un peu tout de même.


Koji au centre et tout ce qui gravite autour, peu importe que cela passe hors champ, restons sur Koji. 


Vois tu, je goûtais le film quand j'en vins à me dire qu'une fin d'une force incroyable venait d'être presque totalement désamorcée. Mais en fait c'eu été me contenter de la résolution d'une seule intrigue, d'un seul pan du récit.
Car chaque intrigue suis son déroulement dans le même temps que les autres, il faut bien qu'elle se dénouent. Pourtant je me suis dit, oh oui là s'il fini son récit ici, j'applaudis. J'ai parfois envie, mais je n'ose jamais. En y repensant, il va falloir y remédier.
 Donc le film ne s'arrête pas là et déroule encore un peu son récit, jusqu'à la fin, peut être moins forte à mes yeux, mais tout aussi nécessaire,  si ce n'est obligatoire pour que l'ammonite touche à sa fin.


Une ballade dans une vie, de longues ballades dans des parcs de Tokyo.
Au détour de quelques flottements on est heureux de voir des plans de qualités, des moments décalés.
Et surgit de ces deux heures, une scène. 
Excusez le mot mais je me suis senti irradié d'une tension sensuelle, touchant du doigt à quelque chose de sexuel lorsque Koji décide de vraiment regarder sa demie soeur. Misaki, alors sur la défensive, poussée dans ses retranchements par le nouveau regard que lui porte Koji, en la prenant en photo lorsqu'elle ne joue plus au mannequin pour lui, est coincée dans son canapé, tournant le dos à l'objectif. Elle fond en larme.
Et là l'objectif pénètre dans le plan. Le mot est faible. Et me voilà subjugué par cette mise en scène, la gorge sèche, l'estomac noué par ce que je palpe.


Wouf, soufflé.

Kenshin
7
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le 17 sept. 2012

Modifiée

le 17 sept. 2012

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Kenshin

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