L'art de la fable
La guerre civile libanaise s'est déroulée de 1975 à 1990. Le monde a oublié les images de sa capitale dévastée mais le pays en porte encore les stigmates, blessures d'autant plus profondes que les...
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le 14 mars 2017
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Les libanais ont de l'humour. Il en faut quand on habite un pays dont la guerre n'est pas un lointain souvenir et où un attentat suicide est susceptible d'arriver n'importe quand. La tradition cinématographique y est toujours aussi vivace et après l'excellent Tramontane, c'est au tour de Tombé du ciel de faire une apparition sur nos écrans. Un film au fort potentiel burlesque composé d'une succession de vignettes drolatiques dont l'humour est plutôt radical et brutal car il n'y a pas le temps, ni l'envie, d'intellectualiser les raisons d'en rire de peur d'avoir à en pleurer. De ce point de vue, Tombé du ciel est très efficace dans une veine que l'on a à raison qualifiée de médiane entre Suleiman et Kaurismäki. En contrepartie, vu son format très court (1H10), le film ne prend pas le temps de développer un scénario digne de ce nom, se contentant de caractériser de façon relativement artificielle ses principaux personnages. Ne pas s'attendre donc à une histoire très approfondie mais davantage à une collection de moments parfois surréalistes et de temps en temps mélancoliques. Pas désagréable mais loin d'être essentiel.
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le 18 mars 2017
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