Subtil et fascinant
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le 1 mai 2011
67 j'aime
Ayant vu "Tomboy" après la sortie de "Portrait de la jeune fille en feu", je n’ai pas pu m’empêcher de penser à tous ces articles décrivant le cinéma de Céline Sciamma comme un cinéma avec, dixit, « un vrai regard de femme ». Je ne sais pas si on peut parler de « female gaze » dans "Tomboy" mais on peut assurément parler de « french gaze » ! Il est omniprésent et, par moment, insupportable malgré un dernier tiers intéressant et une Zoe Héran convaincante.
« Tomboy » s’inscrit dans cette longue tradition des films "d'auteur" dans lesquels les effets de style (en tout cas ceux du cinéma dit « classique ») sont vulgaires. On se doit donc de donner dans l’austérité et l’épure, jusqu’à l’excès. Une forme de manierisme qui ne dit pas son nom. Comme tout bon cinéaste d'auteur français, Sciamma aime se regarder en train de faire du cinéma « intelligent » et de bon goût. On percoit d'ailleurs très vite les figures tutelaires, Varda, Rohmer, Ackerman, Pialat... Forcément, ça pose un cinéaste. Mais qu'est-ce qu'on se fait chier !
Créée
le 8 juin 2020
Modifiée
le 2 févr. 2025
Critique lue 99 fois
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