Le film est réussi car il évite les poncifs du film d’adolescents (conflit avec les parents, mésentente avec les camarades d’école, amourettes, etc.), dégoulinant de bons sentiments, mais sans négliger le rôle des réseaux sociaux (pour une fois bénéfique avec le recours au concept des 6 contacts). Il introduit 2 sujets intéressants et d’actualité, dont le second est peu connu en France : l’exil, à travers un jeune syrien, Tariq, traumatisé par les bombardements, à la recherche de son frère de 19 ans et l’agrandissement d’une mine de charbon (240 000 T / jour : tournage à Garzweiler en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, à l’ouest de Cologne) à ciel ouvert, suite à l’arrêt du nucléaire (décidé en 2011 en Allemagne et devenant effectif fin 2022) qui a poussé, comme des milliers de personnes, la famille de Ben Lübertz [11 ans, pratiquant le football comme attaquant (matches très bien filmés, même pour les non-passionnés de ce sport], à quitter leur maison pour un nouveau village.