Je te déteste
Normal, je suis ton père
Robert, divorcé, se voit contraint de s’occuper de son fils, pendant une journée, qui lui est totalement inconnu.
Le cinéaste détient des personnages hautement complexes du point de vue psychologique. Une femme qui s’accroche à un mariage en lambeaux dans lequel même son propre enfant la repoussera, et un homme qui est un soiffard et qui régale pécuniairement des nymphettes trouveront l’épiphanie auprès d’un cheptel pour l’une, auprès de sa progéniture pour l’autre. Sarah représente la folie tandis que Robert représente, lui, la fuite des responsabilités. Les thèmes sont pléthoriques tels que l’art procure-t-il un sens à la vie (?) ou l’amour existe-t-il réellement (?). Le dernier acte est bouffi d’hystérie azimutée.
La vie est une série de suicides et de divorces, d'enfances brisées et de promesses déçues