Grand chef danois, Theo a besoin d’argent pour investir dans un nouveau restaurant. Ca tombe bien, il vient d’hériter d’un domaine en Toscane dont il n’a aucune envie. Il se rend donc sur place pour en organiser la vente, sauf qu’évidemment ce voyage ne le laissera pas indemne.
Il est amusant de constater que le film démarre un peu comme un épisode de « Cauchemar en Cuisine ». Le chef étoilé débarque dans un restaurant défaillant. Il se fait servir pour pointer les défauts : nourriture passée, cuisine sale, mauvaise gestion, service déplorable. Et se fait détester du personnel… pour finalement devenir leur grand copain, en amenant sa propre équipe pour aider leur restaurant.
Et oui, vous l’aurez compris, le niveau de dramaturgie du film est équivalent à celui d’un show de téléréalité ! C’est dire… Ainsi le gros défaut du film est que sa narration et ses rebondissements sont prévisibles à 3 kilomètres.
Le truc, c’est qu’il est possible de pondre un film correct, même s’il est totalement convenu, à condition de bien l’agrémenter. Et ici il n’y a rien !
Pas d’humour, tout est sérieux au possible, alors qu’il y avait matière à faire (Danois froids et calculateurs vs Italiens chaleureux). Pas de passion, l’écriture dramatique demeurant superficielle et sans saveur. Pas de personnage détonnant ou attachant. Sans compter une ironie suprême : le protagoniste prétend vouloir servir des plats originaux et révolutionnaire… alors qu’il est le héros d’un film fade au possible !
Restent de jolis paysages de toscane. Une mise en scène professionnelle. Et des plats appétissants.