La mort aux bourses
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Avant de regarder un film, j'essaye d'oublier de quoi il parle, je ne regarde jamais de bande annonce et je le place dans ma liste puis je m'y plonge quand je ne me souviens plus de rien. De ce fait, y a Lorsqu'un film m'attire, je le place dans ma liste d'envies, je n'en regarde pas de bande annonce et j'attends d'oublier le sujet même du film (bon, ce n'est pas évident avec tous les films). Cette démarche réserve toujours un petit lot de surprises. Je me souvenais donc que "Total Recall" faisait partie de ces films que je voulais voir, quand il est passé à la télévision, je me suis bien calée dans mon canapé et j'étais prête.
Première surprise pour moi : Arnold Schwarzenegger, bizarre que je choisisse un film avec lui mais allons-y. J'avance et j'aime l'idée de base, cette vie futuriste où les souvenirs remplacent l'expérience, des souvenirs parfaits d'ailleurs. Moi ça m'ennuierait mais là n'est pas le sujet.
Petit à petit, le film avance et j'aime cette confusion entre la réalité et le souvenir implanté mais je trouve que ce sujet n'est pas assez travaillé. Les quelques minutes de combats un peu tirés en longueur auraient pu y être consacrées. Puis on arrive sur Mars et là l'esthétique me tue, certes à l'époque cela pouvait émerveiller mais avec 25 ans de recul, ça en fait presque un film comique. Mais presque.
Cela aurait pu être un très bon film sur la thématique d'une civilisation à la merci d'un lobbyiste bien despotique et de la schizophrénie qui emplit une personne lorsqu'il se fait implanter des souvenirs mais cela reste un film de combats avec une chouette idée de base.
Créée
le 29 oct. 2015
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