Touch pas à mon biniou (aka. Gueules de vacances) n’est pas la comédie de Sim la plus marquante de par sa médiocrité, mais elle se laisse regarder en état second.
Bien évidemment, faites abstraction totale de l’histoire car il n’y en a pas. Le film se limitera à enchaîner des gags interminables, en boucle (mention spéciale à la scène de la piscine ou du lit, où on a littéralement 2min de vide comique). On finira par lâcher prise sur la logique des scènes pour se laisser transporter dans l’instant présent tout en devinant les situations burlesques (on a juste 9 fois sur 10).
Le film est bourré de symboles sexuels plus ou moins explicites, mais il y en a un qui est extrêmement dérangeant où Sim suce et branle sa cornemuse qui passe son temps à le biffler, et qui se terminera en éjaculation, puis se transformera en bébé qui pleure.
Y’a aussi un espèce de chien qui parle et qui commente les situations, évidemment il n’apporte rien à l’histoire.
Mais malheureusement, contrairement aux autres films comme Drôles de Gendarmes ou Drôles de Zèbres, le film ne franchit jamais la ligne rouge du mauvais goût, et du coup on reste un peu sur sa faim.
En tout cas c’est la première fois que je vois un film qui commence par présenter un trailer de lui même au début en guise de générique.