Quand on aime bien écrire quelques mots sur les films vus récemment, il existe plusieurs moteurs qui nous poussent à le faire. Décrire l'émotion profonde qui nous a étreint devant ce que l'on considère comme un chef-d’œuvre, passer ses nerfs après avoir vu un film qui nous a donné des envies de meurtres, relever le détail piquant ici, contredire ses éclaireurs ou une majorité d'aveugles là… bref ! Les motivations ne manquent pas.

Souvent, c'est aussi simple que l'envie d'expliquer une note. Ce que je vais faire ici.

Je comprend parfaitement que l'on puisse ne pas apprécier ou passer à côté de ce "touristes".
Déjà, je n'avais pas partagé l'enthousiasme fou suscité par le précédent métrage de Ben Wheatley, même si je lui avais reconnu quelques réelles qualités.

J'ai la ferme impression que la plupart de ceux qui n'ont pas goûté à ce "touristes" pensaient s'attaquer à un comédie british répondant à un genre à la fois apprécié et codifié. On ne peut d'autant moins en vouloir à ces spectateurs déçus que c'est comme ça que les distributeurs français ont tenté de vendre le film à l'intérieur de nos frontières. Comme souvent, la piste est on ne peut plus trompeuse.

Il me semble que pour succomber au charme de ce Touristes, il faut être sensible à l'ambiance du film. Se laisser bercer par ces magnifiques paysages anglo-saxons, par cette atmosphère de camping itinérant (avoir fait du camping-car en écosse m'a-t-il donné cette tendresse?), savoir d'entrée de jeu que cela va se diriger vers un doux jeux de massacre pas forcément super crédible mais terriblement ludique... Allez savoir.

Moins ambitieux mais plus réussi que "Kill List", grâce à quelques scènes parfaitement réussies (le meurtre de l'écrivain, avec la reprise de "season of the wich", moi je ne peux pas résister), à quelques moments drolatiques (de très bons dialogues, du genre "ce ne sont pas des citoyens, ce sont des lecteurs du Daily Mail"), le résultat est forcément loin des critiques laudatives lues ici et là dans la presse (http://sens.sc/143kKe7) mais il n'en reste pas moins très agréable.

Pour peu que vous soyez dans le bon état d'esprit, donc.

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le 1 mai 2013

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guyness

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