Je me souviens...
de ces soixante-huitards que les moins de 20 ans n'ont pas pu connaître...
Et qui balançaient des pavés sur les CRS comme on jetait tout près de là à Vincennes des cacahuètes aux singes du zoo...
Avec à leur tête des fils de bourges genre Cohn-Bendit devenus encore plus bourges que leurs aïeux , qui furent expulsés du territoire français, et qui désormais friqués, ne manquent pas une occasion de montrer leurs tronches à la télé en prodiguant aux autres des conseils qu'ils s'étaient bien gardés de suivre eux-même...
En mai-juin 68, le gouvernement français avait cédé à toutes les exigences du peuple et des lanceurs de pavés... Y compris augmentations salariales et sociales tous azimuts...
Jusqu'au jour où une dévaluation du franc anéantit rapidement toutes ces victoires éphémères...
On allait reperdre un à un tous les avantages acquis de haute lutte.
Et même ceux obtenus au lendemain de la seconde guerre mondiale comme la garantie de l'emploi devenue une douce utopie de nos jours sous la macronie.
Ce film retrace les errances de ceux qui croyaient au père Noël, qui y croient encore, ou voudraient pouvoir y croire de nouveau.
La réalité, c'est l'individualisme et le repli sur soi ! Est-ce que ça restera la règle ?
Ici, Judith Davis, philosophe réalise son premier long-métrage. Courageuse, mais pas convaincante : même pas 100 000 spectateurs. C'est ainsi : le peuple n'aime plus la politique et ses politiciens.
Alors, la révolution, à quoi bon ?
Et ceux qui votent encore le font par habitude... ou par devoir.
Mais sans conviction.
Judith, de quoi rêves-tu ?
Arte le 15.07..2022