Et c'est pourquoi Marion Bartoli est invincible. Ca va, on peut plaisanter du physique deux secondes ou pas ? Je suis caché derrière un écran, je fais ce que je veux. Ceci dit, la blague tombe à l'eau pour deux raisons. Déjà, il faut connaître Marion Bartoli. Ensuite, il ne faut pas trop la connaître non plus car elle n'est plus du tout comme elle était avant. Bref, tout ça pour dire que, tel cet adage poussiéreux, le film empile une suite de clichés et d'aphorismes éhontés.
Franchement c'est chaud les mecs. Non sincèrement, c'est chaud de mettre une bonne note à ça. Alors après je comprends, vous aimez la plastique de Leila Bekhti et puis quand même, quand elle pleure, c'est quelque chose, Nakache est émouvante tu ne trouves pas, un bon casting avec Payet et Ledoyen. Mais non, les amis. Non parce que cliché. Et oui, c'est d'ailleurs un cliché de faire le gars qui juge votre propre jugement. Bref...
Alors oui, du coup, oui, on utilise à tort et à travers l'argument du cliché. C'est d'ailleurs un cliché que de l'utiliser. Mais là, les mecs. Les mecs, sérieux. Deux petites "rebeus", l'amie encombrante, le copain encombrant, des problèmes avec le papa, l'une veut s'émanciper l'autre a les pieds sur Terre, les riches superficiels et les pauvres avec du coeur, les souvenirs qui symbolisent la vraie vie tu vois, d'où on vient, comme l'a chanté Julie Zenatti, et franchement j'en passe des vertes et des pas mûres. Bon, je dis etc car je n'ai plus d'exemple, mais je vous promets que si je voulais en trouver, ce serait possible. Après si je ne pouvais en trouver, je vous dirais exactement la même chose, que j'arrêterais de chercher mais que je pourrais tout à fait en trouver quand même. Bref, c'est cliché.
Alors je veux bien, l'argument du cliché fait exprès, l'argument du cliché donc réalité, l'argument du cliché assumé. Mais pas cinquante, pas autant, pas quand la réalisation est si ampoulée, simpliste, déjà vue dix mille fois. Pas quand on aime le cinéma et que l'on connait tant de films pertinents sur la banlieue, tant de films drôles sur la banlieue, tant de films pertinents et drôles sur la banlieue. 3, c'est une note sanction, pour un film qui, au-delà de véhiculer une image tout à fait discutable (les riches sont cons et les pauvres ont du cœur, #lolitapille mais comme dirait Balavoine, il ne suffit pas d'être pauvre pour être honnête), n'est rien d'autre qu'un objet marketing qui attise à peine la curiosité.
C'est comme quand vous allez sur un site qui propose exactement votre film en vostfr, alors qu'il est introuvable partout sur le net, en plus il comporte exactement la même faute d’orthographe que vous venez de faire dans google, et qui se trouve en fait être un lien à virus : c'est décevant. C'est tout pour moi j'm'appelle Evy.