Deux acteurs qui représentent des clichés mais pourtant qui touchent éperdument.
D’un côté une petite fille parfaite qui a tout fait pour chercher l’attention de sa mère jusqu’à en laisser son amour propre. D’un autre le petit rigolo qui au fond ne cherche qu’à être aimé et se rend bien compte que la solitude ça fait mal.
Blanche Gardin m’a impressionné. Sûrement ce regard un peu triste mais résigné, une façon d’avancer sans savoir où aller. Laurent Lafitte avec sa confiance en lui à toute épreuve est clairement l’oncle bizarre qu’on rêve d’avoir, celui avec qui on va fumer un petard en fête de famille à 16 ans et qu’on retrouve 10 ans plus tard avec la même joie mais en se disant qu’on ne veut pas finir comme lui.
Petit bémol, cette histoire de Nausicaa. On y croit pas une seconde, mais il fallait bien un contexte à cette escapade portugaise (idem, on y croit pas une seconde que Jeanne ou son frère ont grandi à Lisbonne).
Je ne m’attendais à rien. J’espère maintenant tout le bonheur du monde pour Jeanne et Jean. Il n’est jamais trop tard pour se trouver. L’on ne retrouve pas forcément ceux à qui l’on pensait. Il est de film ou on se dit que les personnages continuent à vivre en dehors de ce visionnage et qu’on espère croiser un jour au travers de la vitre du bus.