Depuis Sitcom en 1998 je n’ai raté aucun des François Ozon. Même si sa filmographie est faite de haut et de bas. Le maudit des César revient aujourd’hui pour un 21ème film qui, il est vrai, avait mauvaise presse et encore plus mauvais bouche à oreille. Si je ne supporte pas Sophie Marceau (ça se confirme, elle joue toujours aussi mal, et a toujours aussi peu de charisme, ou comment continuer de faire carrière sur un film tourné il y a plus de 40 ans…), le reste du casting était on ne peut plus attrayant. Si André Dussolier en fait peut être un peu trop, c’est toujours un plaisir de retrouver Géraldine Pailhas, Eric Caravaca, Grégory Gadebois, Jacques Nolot, Judith Magre ou encore Daniel Mesguich (méconnaissable). La palme aux deux grandes Hanna Schygulla et Charlotte Rampling, impériales dans des petits rôles. Tiré d’une histoire vraie, le récit est sans surprise, plutôt souvent drôle, mais surtout très lourd. Même si on est pas ici devant le meilleur film de son auteur, j’ai beaucoup aimé et j’ai pleuré quasiment tout le long. En résumé, plutôt une bonne surprise par rapport à ce que j’en attendais. Place maintenant au prochain Ozon, adapté de Fassbinder (pour la seconde fois après Gouttes d’eau sur pierres brûlantes), avec Isabelle Adjani et Denis Menochet. Prometteur !