Une trame simpliste (...) une multitude de rebondissements (...) un petit thriller sans prétention..
Première réalisation pour le tandem James Nunn/Ronnie Thompson, qui ce sont attelés à un huis-clos fort sympathique et bien oppressant. Certes, il faut bien admettre qu’il a le malheur de passer juste après The Raid (2012) de Gareth Evans, tous deux se déroulant intégralement à l’intérieur d’une tour HLM, faire le rapprochement entre ces deux films sera donc inévitablement, bien que tous les deux ne traitent absolument pas du même sujet.
Tower Block (2012) narre l’histoire d’une poignée d’habitants résidant au dernier étage d’une tour d’une trentaine d’étages (cette dernière doit être démolie pour faire place à une résidence, le promoteur n’ayant qu’une hâte, que les résidents déguerpissent le plus rapidement possible, ce que ces derniers refusent catégoriquement. Mais un beau jour, un adolescent se fait froidement assassiner à leur étage (le seul étage encore accessible de l’immeuble). Les résidents ont tous refusés de révéler ce qu’ils ont vus ou entendus aux policiers de peur des représailles, si bien que l’enquête n’a jamais pu aboutir. Un an plus tard, ces mêmes personnes se retrouvent être les proies d’un impitoyable sniper qui va tout mettre en œuvre pour ne pas laisser de victime indemne, sans foi ni loi, ce psychopathe en puissance sera sans pitié. Pourquoi ? Y-a-t-il un rapport avec l’assassinat de l’adolescent ? Est-ce le promoteur immobilier qui cherche à libérer le plus rapidement possible l’immeuble ? 87 minutes durant lesquelles le suspense va vous maintenir en haleine, grâce à une mise en scène et un scénario efficace (que l’on doit à James Moran, scénariste de Severance - 2006 & Cockneys vs Zombies - 2012). Une trame simpliste mais des acteurs crédibles et une multitude de rebondissements qui vous maintiennent en haleine, font de ce petit thriller sans prétention, une agréable surprise.
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