Après avoir été larguée du jour au lendemain par ce qu'elle pensait être l'homme de sa vie, une femme va apprendre à se reconstruire avec l'aide de sa meilleure amie, elle-même en recherche du grand amour.
Aussi insignifiant soit le film, car il s'agit d'une comédie romantique qu'on a déjà vu 1000 fois, c'est surtout montré comme le Apocalypse now du genre, car les coulisses y sont assez célèbres ; entre la prise de pouvoir de Isabelle Adjani qui, après avoir adoré le script initial, veut tout faire réécrire, la réalisatrice qui se fait déposséder de son montage, un cachet faramineux pour l'actrice... Toxic affair sera un échec cuisant, depuis occulté par sa star, et qui a couté la carrière de sa réalisatrice, depuis réfugiée à la télévision.
Comme je le disais, le film raconte comment une femme va chercher à devenir une autre, notamment après sa violente rupture avec Hippolyte Girardot. Si on excepte Clémentine Célarié et Sergio Castelitto, on retrouve ça et là d'autres acteurs de passage comme Fabrice Luchini qui joue le psy d'Adjani, ou Michel Blanc avec un énorme k-way, le spectacle est totalement phagocyté par Isabelle Adjani, présente de tous les plans, qui est mauvaise comme ça n'est pas possible. La partie où elle s'apitoie sur son sort, du genre que va-t-elle devenir après avoir été larguée, est très mal jouée tant l'actrice en fait des mégatonnes, sous l'air consternée de ses autres partenaires, car à l'image de Luchini, on sent dans leur regard qu'ils sont sidérés par la médiocrité de l'actrice. Qui est comme une sorte vampire aspirant tout l'intérêt de ce film, très laid par ailleurs, et qui est comme un caprice de star, depuis occulté par tous. Et tant mieux...