Simon, un commissaire-priseur, s’allie à un gang pour échafauder le vol d’un tableau. Suite à un incident, Simon se retrouve amnésique. Afin de retrouver le lieu de la cachette de son vol, Simon a alors recours à l’aide d’une hypno-thérapeute.
Comme à son habitude, Boyle nous rappelle qu’il est le réalisateur britannique le plus doué de sa génération avec une belle mise en scène servie par des séquences dynamiques et haletantes ainsi que des choix musicaux efficaces.
Au niveau du casting, le trio d’acteurs, en tête d’affiche, se montre plutôt complémentaire entre le charme hypnotique de Rosario Dawson, le personnage charismatique et menaçant incarné par Vincent Cassel et surtout celui de James Mc Cavoy, tour à tour fragile et imprévisible.
En s’appuyant sur une intrigue surprenante et déroutante, le métrage prend hélas un malin plaisir à manipuler la compréhension du spectateur, quitte à le perdre définitivement à grand renfort de twists et de flashbacks. Présenté comme un thriller psychologique virtuose, mis en scène par l’un des meilleures cinéastes au monde et servi par un casting 4 étoiles, Trance s’appuie malheureusement donc un peu trop sur un récit abscon qui rendra certainement perplexe plus d’un spectateur.