J'arrive pas à comprendre comment ce film peut être autant sous-estimé! (tout comme James McAvoy est sous-estimé je suppose)
Trance a pour moi été la meilleure surprise au cinéma depuis longtemps, je m'explique après un bref résumé.
Trance raconte l'histoire de Simon Newton (James McAvoy), commissaire priseur responsable de la vente du tableau "Le vol des sorcière", qui est en fait complice du vol de ce dernier avec Frank (Vincent Cassel). Dans le feu de l'action Simon prend un coup qui lui fait oublier l'endroit ou il a caché le tableau, il va donc consulter une hypnotiseuse, Elizabeth (Rosario Dawson) pour qu'elle l'aide à le retrouver.
J'en viens donc au premier bon point du film: les personnages! Même si Frank manque un peu de développement, le film ne nous impose à aucun moment le moindre manichéisme! On peut passer tout le film à se demander qui est le gentil et qui est le méchant sans obtenir de réponse, ça ajoute grandement à la crédibilité de chacun des personnages pour une meilleure immersion. (Attention transition!)
Parlons d'immersion , la musique est ce qui fait la différence entre un bon film et un excellent film, et dans Trance elle a mis dans le mille. Outre d'être géniale en elle même, l'OST est calculée au millimètre pour coller à l'ambiance et surtout à l'action du film, c'est cette coordination entre l'image et le son qui a fait que je me suis mis à baver dans le cinéma tant elle a rendu certains passage monstrueusement épiques et intenses.
Tant qu'à parler de beauté, autant enchainer sur les plans. Ici ils ont deux fonctions: déjà, ils sont magnifiques, il y en a plusieurs que je rêverais de trouver en poster, mais surtout ils parlent pour le film et pour les personnages, ils nous transmettent leur façon de penser et leurs émotions!
Pour toutes ces raisons et bien plus encore j'ai adoré Trance, même si je me doute que tout le monde ne l'a pas autant aimé que moi, je n'arrive pas à comprendre ce 6.3. Peut être que si plus de gens l'avaient vu en salle ça aurait été mieux mais la je ne peux que blâmer la distribution en carton pâte dont il a bénéficié.