Le film débute fort et arpente un rythme excessif. Un montage clipesque, entre les séances d’hypnose aux images illuminées et une réalité évoluant dans un tourbillon de plans perfectionnés et stylisés façon Boyle. Nos papilles sont sans cesse sollicitées. Le tout accompagné d’un scénario riche en rebondissements, qui ne cessera de remettre en cause vos certitudes au point d’avoir le cerveau tout chamboulé. A en devenir fou, l’état de transe est à porter de main. La camera 5D maniée tels la plume d’un écrivain fou, qui a tant à donner dans un seul et unique film, fait de Trance un must dans la filmographie de Boyle. Sans oublier un casting sexy (Rosario Dawson, James Mc Avoy et Vincent Cassel), qui ne font qu’afficher leur belle gueule tout au long du film, tout en nous proposant des personnages à la profondeurs certaines. Boyle a dit un jour que la musique constitue 70% du film. Il confirme sans grande difficulté cette vérité presque absolue. La bande originale est tout simplement décoiffante ! Trance est sexy. Trance est violent. Boyle est un peintre moderne qui propose une peinture remarquable et hystérique.