La saga Transformers est assez spéciale dans le sens où elle est très critiquée, et ce partout dans le monde, pourtant elle est l'une des plus lucratives, et ce partout dans le monde. 3 ans après le dernier opus de la saga, Michael Bay reprend les commandes et nous livre une suite où il n'est plus question des personnages humains principaux auxquels on avait jusque là le droit. Ce qui est déjà une amélioration par rapport aux trois premiers films. Cela dit, les nouveaux personnages ne sont pas plus utiles que les précédents. La famille de Cade Yeager (joué par Mark Wahlberg) ne servant que de liens entre les humains et les Autobots et à se mettre constamment en danger. Néanmoins, le personnage de Stanley Tucci, bien que secondaire apporte d'agréables touches d'humour dans la dernière partie du long-métrage. D'ailleurs, l'humour est aussi amélioré par rapport aux autres volets. Il est moins lourd et mieux étaler dans le récit.
Ce qui fait la force de la saga, c'est le côté bourrin et énorme de chaque film. C'est d'ailleurs ce qui a toujours été reproché à Michael Bay mais c'est ce qu'il avait promis. On ne peut pas lui en vouloir de tenir ses promesses. Après, on aime ou on aime pas mais à aucun moment cette saga n'était destinée à être autre chose que ce qu'elle est aujourd'hui. Ce quatrième opus tient toutes ses promesses. Les scènes d'action y sont gigantesques et de très bonne facture. Sur ce point, il n'y a pas de déception, les effets spéciaux sont excellents et le spectacle est absolument superbe. On remarque bien que tout est fait pour nous en mettre plein la vue et ça marche. En tant que pur divertissement basé uniquement sur les explosions et du spectaculaire, Transformer : Age of Extinction est plaisant.
Cependant, en bon film "Transformers", on retrouve dedans tout un tas de défauts comme des clichés qui sont constants et certaines facilités scénaristiques qui ne prennent même pas la peine de se cacher. L'écriture n'est pas bonne mais on s'y attend avec ce genre de film et on ne le regarde pas pour ses envolées philosophique de toute façon. Clairement, il veut nous divertir et pas nous prendre la tête. De plus, on regrettera que le thème principale de la trilogie n'apparaisse qu'une seule fois. La bande originale, toujours composée par Steven Jablonski, est bonne, là n'est pas la question mais ce thème est tellement épique qu'il aurait mérité d'être plus présent.
Bref, ce quatrième volet est dans la droite lignée des précédents, misant tout sur le spectacle et quasiment rien sur l'écriture. En ressort un divertissement agréable pour ce qu'il est, à savoir de l'action décomplexée et dans lequel il ne faut rien chercher d'autre. Et alors, on peut aimer le visionnage.