Loin de moi de considérer les précédents opus comme des chefs d'œuvre, j'avais néanmoins pu passer d'agréables moments, parfois. Et puis il y la nostalgie de l'enfance...
Mais là c'était de trop. Quelques scènes d'actions réussies, mais pour tout le reste c'est le naufrage. Ci-gît la franchise.
Le cringe a outrance : une succession de scènes malaisantes, avec des répliques grandiloquentes et pompeuses ("je vais le faire pour l'humanité", "je ne t'oublierai pas, Bee", etc), sur fond de violons tire-larmes. J'étais écartelé sur mon siège par la malaisance, et durant plusieurs scènes (en particulier quand il communique avec son petit-frère par la radio), j'ai dû fermer les yeux pour échapper à l'overdose de cringe.
Le casting nous ferait presque regretter Shia LeBoeuf, c'est dire. Cette fois-ci il est garantit 100% diversité et peut même se targuer du label "0% de Blanc". Mais pourquoi diable s'obstiner avec l'accent afro-américain et tous les gimmicks de langue des hoods les plus crasseuses des US ("hey yo, my man"). Le niveau de crédibilité d'Elena, en archéologue du ghetto, en particulier quand elle recompose un code alien (loool), est de zéro.
Steven Caple Jr s'est cru dans un clip de rap ? Que lui est-il passé par la tête pour proposer des répliques telles que "Yo, we saved the planet! Yo, for Brooklyn !". Bande-son 100% rap, le film cherche désespérément à faire cool et s'attirer les bonnes grâces du spectateur à peu frais. Tellement cheap. Ahh.... mais faites cesser ce cauchemar !