Comme d'habitude, c'est bourré d'explosions, de bla-bla en veux tu en voilà afin de masquer le vide abyssale du scénario. Scénario qui, au passage, fait intervenir les transformers dans tous les évènements clefs de l'Histoire, toutes les époques ce qui provoque une perte de repères et un sentiment de plus abracadabrantesque que ça ne l'était déjà. L'alliance Robots avec les chevaliers de la table ronde, l'esprit de chevalerie, les valeurs....est pour le moins étonnante et navrante.Ce qui fait que les légendes du roi Arthur sont si connu c'est que ce sont des hommes (par essence imparfaits, soumis aux péchés ...)qui incarnent ces valeurs. A partir du moment où on y ajoute des robots (programmables...Peut-on programmer les valeurs ?....) cela n'a plus d’intérêts. Optimus prime devient méchant et on ne comprend pas comment ni pourquoi mais c'est pas grave, le tout est qu'il le devienne. On a pas que ça à faire de vous expliquer en détail à vous, pauvre spectateur, déjà que le film dure 2h30 sans scénario, vous vous imaginez bien ce que ça pourrait être s'ils en avaient un ! On retrouve le même type de personnage féminin, à savoir une femme objet de désir, grande avec des formes hallucinantes, une bouche pulpeuse à outrance et des vêtements dévoilant le physique typique des canons de la beauté actuelle. Dans cette opus, elle n'est pas comparée ouvertement avec une voiture ce qui est déjà un grand progrès niveau sexisme, trait caractéristique du réalisateur qui choisit ses modèles féminins à l'image de ses films: too much. Le modèle miniature (15 ans !!) que le film propose est déjà hyper sexualisé avec la peau qui brille et les lèvres pulpeuses brillantes aussi comme la carrosserie d'une voiture. (Quand je vous dit que TOUT dans les personnages féminins, ont rapport avec ça !!)
Donc on assiste au scénario classique: la quête d'un objet qui sauvera le monde (MON DIEU QUELLE ORIGINALITé !!). Alors certes, comme d'habitude, on en prend plein les mirettes et c'est bien foutu, mais dans le tout much là encore. A la limite, le cahier des charges n'est pas la qualité mais plus on en a mieux c'est .
Un film à l'image du capitalisme en somme: tout dans l'apparence et rien dans la contenance.