Deuxième film de la trilogie, et pour ma part troisième visionné.
Celui-là porte très bien son titre. Encore plus que les deux autres. Le ton est résolumment noir. Morrissey a volontairement mis en sourdine le ton humoristique du précédent et qu'il laisse encore plus éclater dans le troisième. Ici, on a droit à des gros plans sur les shoots, sur des personnages extrêmement agressifs dans leurs rapports, sur des relations biaisées, sur des mensonges récurrents. Plus que les deux autres, ce film laisse les personnages seuls. Et ici cette solitude est glauque, violemment désespérée.
Encore un film quelque part très moraliste : sur la déchéance du camé, sur celle encore plus noire des gens qui l'assistent, impuissants car eux même perdus.
Autant j'avais pris quelque plaisir à voir les deux autres, autant je me suis vite lassé du style Morrissey. Enlevez-lui son humour pince sans rire et vous vous retrouvez avec un film plein de pathos. Christique par moments (je pense par exemple à l'overdose). Seule Jane Forth a constitué une étincelle d'originalité et de légèreté par son côté décalé. J'ai trouvé le reste plutôt attendu dans le traitement.