Alors non il ne s'agit pas du film de Dario Argento ou de celui de Dan Curtis... mais d'un long-métrage chilien signé Lucio A. Rojas, réalisé en 2017, qui se situerait quelque part entre le torture porn et le rape & revenge tout en faisant écho à l'histoire de son pays.
Trauma démarre donc au Chili en 1978 et le ton du film est donné dès ses premières secondes. Ici c'est du sérieux, on ne rigole pas. Personnages torturés par l'armée, cris, pleurs et supplications, corps ensanglantés pour conclure sur un fils obligé de pénétrer sa mère pendant que celle-ci se fait exploser la tête d'un coup de revolver. Bref, une introduction poétique qui sait mettre à l'aise.
Après cette mise en bouche cruelle et un générique électro ''dark'', Trauma nous transporte en 2011, ouvrant sur une scène érotico-lesbienne et nous présentant par la même certains personnages principaux que nous suivrons dans cette malheureuse aventure. Quatre amies, dont deux sœurs, décident de partir en vacance dans une maison familiale située dans un coin reculé du Chili. Excepté une première rencontre tendue avec les locaux, hommes hostiles aux visages patibulaires, et quelques querelles interpersonnelles liées au groupe, tout semble se dérouler pour le mieux jusqu'à l'arrivée d'un père et son fils à la relation incestueuse et au passé pour le moins ravagé...
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