Une comédie qui n'aura pas fonctionné (on n'a pas ri), avec son humour lourdingue et ses gags prévisibles, mais qui aura le mérite de nous avoir replongé dans nos tubes d'ado : Sum 41 (In Too Deep) et Simple Plan (I'm Just a Kid), auxquels on ne résiste pas à une petite cession karaoké improvisée (les dialogues du film étant idiots à pleurer en plus d'être braillards, on n'hésite pas longtemps à les couvrir pendant les chansons, on ne perd pas au change). Un Steve Martin comme toujours caricatural, des décors construits sur mesure pour chaque enfant (les chambres avec leur lot de clichés pour enfoncer un peu plus le clou des portraits dépeints en une ligne et sans aucune profondeur : des chambres-caricatures, on ne connaissait pas le concept, c'est nouveau), une flopée de gamins aussi agaçants qu'inutiles pour certains (qui ne servent pas à grand-chose dans l'intrigue, un gag et puis s'en va) et une histoire toute vue, pas de surprise dans cette comédie facile et très bruyante dont l'humour ne peut ravir que les plus jeunes (et encore). Treize à la douzaine est donc difficilement sauvé de la noyade par les quelques bons tubes de notre jeunesse. D'ailleurs, mieux vaut rejouer son bon vieil MP3 que de voir tant de niaiseries à la sauce USA...