Après un premier film sympathique tout au plus, cette séquelle suit le même humour que son prédécesseur voire relève même un peu le niveau à mon goût. Cette fois-ci mis en scène par le récent réalisateur du formaté Baby-sittor Adam Shankman, Treize à la douzaine 2 propose certes des gags un peu lourdingues et déjà-vus et sacrifiant encore des personnages mais cela au profit d'un scénario plus drôle, à la morale plus attachée aux valeurs familiales (un classique chez les comédies américaines)...
Nous retrouvons donc sans exception tous les (nombreux) acteurs du premier film, dont un Steve Martin rejouant le rôle du papa possessif qu'il interprétait dans les deux films du Père de la mariée, inversant ainsi les rôles avec un Eugene Levy loin du personnage récurrent qu'il avait dans les American Pie. Ce nouveau personnage s'avère quant à lui bienvenu en rival des Baker, friqué jusqu'à la moelle et laxiste envers les siens. C'est donc l'occasion pour les scénaristes d'inventer une nouvelle aventure au bord d'un lac de l'Illinois où la famille Baker va se confronter aux Murtaugh pour un combat sans merci.
Confrontations d'egos et challenges sportifs multiples, chasse à la souris envahissante et amourettes de vacances entre les deux familles sont donc omniprésentes, le film laissant tout autant la part belle aux deux papas qu'aux grands enfants, Charlie et Sarah s'amourachant tous deux avec les adolescents Murtaugh, bien différents de leurs parents. En somme, Treize à la douzaine 2 évite la case navet et, bien au contraire, s'avère être une très bonne séquelle et une comédie sympathique sans prise de tête aucune, proche des vieux films des 80s réalisés par Chris Colombus, John Hughes ou encore Ivan Reitman.