J'avoue : c'est presque par masochisme que j'ai regardé « Treize à la douzaine 2 », alors que le premier était déjà insupportable. Sans surprise : la nullité n'est pas loin, mais pourtant on pouvait s'attendre à pire. D'abord, Adam Shankman fait plutôt « mieux » que Shawn Levy derrière la caméra, l'humour et la grossièreté étant moins présent. De plus, loin d'être exceptionnelle, l'intrigue ne m'a paru pas trop inepte si on passe outre les torrents de démagogie et les sidérantes leçons de morale et d'éducation que l'on voit venir dès les premiers instants de la rencontre Steve Martin - Eugene Levy. Enfin, on ne peut s'empêcher de trouver certaines situations plutôt justes voire assez touchantes, à condition de s'armer lourdement contre la caricature et les clichés. Bref, c'est très faible, mais la crainte du navet absolu était tellement forte qu'on en sort presque soulagé, bien que pratiquement sacrifier Hilary Duff, l'atout charme n°1 du casting, n'était manifestement pas une bonne idée. A vous de voir... ou pas.