Trenque Lauquen par Filmipe

Récits en abîmes qui se figurent à l’écran en cathédrales indicielles de fuîtes entrelacées; Travailler un personnage; Or la quête, inane, inéluctablement éconduite jusqu’à devenir une boucle parfaite, avant une dérive finale qui est conjointement dérive métaphysique et vers le documentaire; seul issue de ce délicat maelstrom, de l’enivrante spirale, se satisfaire d’une irruption tardive, juste, décoction du réel pour ré-egreiner dans cette fiction le pouvoir d’y avoir revu à découvrir nos vies, menues, quelque part égaré entre deux évènements, jamais sais en tant que tel, unique, univoque, téléologique, mais comme le primat, le substrat de la quête de l’évènement suivant; en ça trenque lauquen est un théâtre à retardement, ou ce qui fut se révèle dans sa disparition avoir été ce qui nous enivrait, plus largement que quelque perspective satisfactoire; écriture moderne est donc l’aventure du récit (toute la forme qui dispose l’enquête jusqu’à sa fabulation ou l’élague jusqu’au corps empesé par elle) pose en son sein cet entrelacs, un passé ou se rêvait déjà le futur est qu’une chose antérieure avait déjà rêvée; le présent se gargarise et s’abouche de nos rêves et nos pensées.