La Galice jusqu'à l'hallali
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le 28 mai 2022
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Trigal apporte une nouvelle pierre, mexicaine, dans le jardin, déjà bien encombré, des œuvres consacrées à des récits d'apprentissage. En l'occurrence, dans le premier long-métrage d'Anabel Caso, il s"agit de deux adolescentes, par ailleurs cousines, qui se retrouvent lors d'un été torride à la campagne, en pleine période de moisson. Petits secrets échangés, jeux innocents, défis à l'autorité, et puis, surtout, le désir de plaire et de tomber amoureuse. Le film prend son temps, s'attarde sur des paysages, évoque très brièvement des relations familiales parfois conflictuelles, mais en revient avec obstination à son thème principal, en tentant de trouver un équilibre subtil entre une certaine crudité et la nécessité de garder un espace pudique. La réalisatrice y parvient parfois mais on peut aussi s'interroger sur la scène-clé du film qui dérange, voire choque, à dessein. Certes, Trigal est peu riche en éléments dramatiques, alors que sa durée est largement excessive, mais ce moment précis occasionne une gêne, que le film fuit fort heureusement très vite, à grandes enjambées, mais le malaise persiste malgré tout. Il y a trop de contraste entre cet instant sans filtre et un ensemble qui manque plutôt de saveur et semble obnubilé par son sujet, ni très original, ni traité de manière vraiment convaincante, malgré la fraîcheur de ses deux principales interprètes.
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Créée
le 29 sept. 2023
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