Un carnaval western futuriste gentillet...
Bien que les méchants soient couturés de partout et aient la gachette du bazooka facile, ce long-métrage adapté de la série Trigun ne voit pas une seule personne mourir : un enfant de 6 ans pourrait le regarder sans problème, même s'il ne comprendrait pas forcément tout.
Cet OAV s'insère dans la série avant la disparition de Wolfwood : tout le monde est là, et Vash a toujours son charisme habituel, même si je trouve qu'il fait un peu moins l'idiot que dans la série. Le scénario est des plus simples, et très western : un bandit très balèze, Bargass, va revenir se venger de ses anciens complices, qui sont partis avec le butin et ont entretemps acquis une certaine respectabilité en faisant reconstruire l'usine dont dépend la ville. Vash va jouer les trouble-fêtes, accompagné d'un nouveau personnage de jeune femme décidée à se venger.
"Trigun", c'est un peu comme One Piece : le scénario ne vise qu'à aligner une série d'explosions, de gunfights, etc.., mais il y a une morale à la fin, la violence n'est pas gratuite, et tout se conclue sur une morale "Peace and love, pourquoi ne pas vivre en harmonie ?". Le charme de la série repose sur les cache-poussière, les armes invraisemblables, le désert, les étoiles, des émotions simples, des personnages attachants et une B.O. de qualité, hétéroclite, modeste et souriante, comme le héros. Je n'ai pas toujours pu suivre les dialogues, car je suis tombé sur une fansub très littérale, souvent à la limite de l'incompréhensible, mais ce n'est pas bien grave.
Bref, si je l'avais vu petit, cet animé m'aurait laissé de bons souvenirs. Je le vois grand, en bon geek irrécupérable que je suis.