Sacrifices de poulet
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En allant voir Triple 9, je m'attendais à un film policier plein d'action, avec braquages et courses poursuites, des mafieux, des gangs et des flics ripoux. En effet, il y avait bien tout cela, mais traité avec une identité propre. John Hillcoat réinvente ainsi, en quelque sorte, je genre policier.
L'intrigue principale (un groupe de ripoux et d'anciens membres des forces spéciales doivent faire des braquages pour le compte de la mafia russo-israélienne) se divise en de multiples petites histoires secondaires, tout de même en lien avec la première. Avec la multiplication des personnages, l'histoire pourrait facilement devenir un énorme fouilli dans lequel on aurait du mal à se retrouver. Et pourtant ça marche, tellement bien qu'on sent la tension palpable jusqu'à la fin.
Déjà, le choix d'Atlanta permet de créer un nouvel univers urbain qui se détache de celui déjà beaucoup exploité à Los Angeles. Ensuite, le fait de s'introduire dans le monde sans pitié de la mafia russo-israélienne donne une nouvelle dimension au crime. En effet, on a l'habitude dans ce genre de film d'avoir à faire à la mafia italienne, irlandaise ou encore aux puissants cartels mexicains. Ici, les juifs apportent quelque chose de nouveau et à cela se mêlent les gangs de la ville, savant mélange de mexicains et d'afro-américains pas commodes.
On n'a pas de gentils et de méchants. Tous les personnages ont un côté sombre, même ceux qui semblent être intègres dans la police, il y a toujours quelque chose de sale en eux. La plus surprenante est Kate Winslet qu'on attend pas en chef de mafia, mais son talent est encore une fois confirmé. Elle dégage quelque chose d'impitoyable, telle une Sharon Stone dans Basic Instinct.
Les faiblesses auxquelles ont pourrait s'attendre d'un film choral sont balayées par le bon enchainement des scènes d'actions et de réflexion tendue des personnages. Le fait qu'ils soient tous à la fois forts et vulnérables ne permet pas d'anticiper les événements, et ça, c'est vraiment un bon point dans ce genre de film. Quoi de pire que de deviner à l'avance la fin. Ici, les chose sont difficilement prévisibles jusqu'au final qui met met clôt le suspense sans s'étendre inutilement.
Voir ma critique complète sur mon blog : http://nathvaaucinema.canalblog.com/archives/2016/03/24/33560290.html
Créée
le 24 mars 2016
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