Pour terminer le cycle dédié à Luis Bunuel mis à l'honneur il y a quelques temps sur la chaîne Arte j'ai eu l'occasion de voir Tristana. Et bien là tristesse est bien au rendez-vous. Si encore cette tristesse pouvait être convainquante et réaliste. Ce n'est pas le cas. Le décor unique de la ville de Tolède en Espagne ou se passe cette tragédie, n'apporte que dans l'ennui qui s'accommode avec une pauvreté des plans qui sont toujours les mêmes. Un schéma assez insupportable malgré que stylisé qui est préjudiciable si l'histoire n'arrive pas à intéresser le spectateur. On alterne donc entre Tristana et son mari, Tristana et son amant, Tristana et sa jambe de bois, Tristana et ses rêves, Tristana et son piano sans avoir la moindre compassion pour ce personnage qui ne réclame que de la pitié.