Le premier volet de la trilogie des couleurs commence avec la première couleur du drapeau français, le bleu, et à pour thème le début de la devise nationale, la liberté.
Lorsqu’un accident de la route emporte la vie de son mari et de sa fille. Julie cherche à couper tous les ponts avec son passé, cette recherche d’indépendance est sa façon de faire son deuil. Cette soif de liberté est résulte en une recherche de soi confuse car elle même ne sait pas trop ce qu’elle veut (soit disant : « rien » ) ni ne se reconnait elle même (et l’Alzheimer de sa mère ne l’aide pas).
Le bleu s’infiltre à l'écran à chaque fois qu’elle prend une décision, qu’elle se décide à faire un pas dans l’inconnu. Il prend la forme d’un lustre, d’un éclairage, d’un vêtement. Et à force de se baigner dans la piscine de cette liberté retrouvée, elle finit par redevenir elle même et s’autoriser à continuer à vivre.
Sur le papier c’est très bien mais il y a un problème majeur, en attendant ces moments ou Julie avance par saccades, il ne se passe rien, elle n’a aucune envie, il n’y a aucun conflit et le but lui même du voyage n’est pas vraiment clair. Heureusement que le film ne dure pas plus longtemps car malgré la durée courte, on s’ennuie presque.
Avis partagé car j’aime beaucoup la narration visuelle à travers les couleurs, mais je n’aime pas les personnages passifs.