Avis ultra rapide (il est 2h du mat et j'ai faim)
Il y avait du bleu. Puis pas tant que ça. Puis de nouveau du bleu, mais genre beaucoup de bleu.
Ce que j'aime c'est ce moment où le spectateur -moi ici - tente de faire un lien entre le titre d'un film et le film proposé, en passant parfois par des ramifications fumeuses... oui on connaît tous ce gars qui sur-interprète qui te diras que le "bleu" fait référence au sang non-oxygéné de Juliette Binoche en parallèle avec sa vie qui manque d'oxygène, et qui fera un lien entre le sang "bleu" et un obscur film de Bulgare de Dracula
Ah je m'égare ! Je ne savais pas à quoi m'attendre. Et je peux dire que je suis très très satisfait. C'était beau, c'était assez intense sans trop l'être et sans pour autant être lourd (ce mot reviens souvent avec moi). Je pense qu'il y a eu une ou deux longueurs, ou c'est tout simplement que les 40 premières minutes m'ont été laborieuses (what?) à passer au travers bien qu'au final c'est cette impression de lenteur qui ne va pas lentement qui me fait particulièrement apprécier Trois couleurs: Bleu. Encore une fois, c'était beau, encore une fois il y avait du bleu. Presque sublime, presque. Cependant génial et très intéressant comme premier volet de trilogie, d'autant plus que le film se suffit à lui-même.
J'en tire satisfaction dans cette façon de transposer à l'écran un rapport distant à la douleur, à la peine. Cette manière comme une autre de "dealer" avec la souffrance quitte à ce que les autres pense qu'elle est inexistente (ce qui au passage ne les concerne aucunement). Encore une fois, c'était beau, très beau...et y' avait du bleu !